L'engagement sociétal en 2022 - Collectif des Acteurs de l'Engagement

Méthodologie : Plusieurs enquêtes sur l’engagement sociétal en 2022 ont ainsi été diffusées au début de l’été 2022, permettant de recueillir les témoignages de 2700 Volontaires, 504 Associations et 76 Entreprises ayant eu une expérience d’engagement en 2021. Attention le panel n’est pas représentatif de la population française et l’étude se fonde également sur 3 focus groupe réalisés.

Présentation des acteurs du Collectif des Acteurs de l’Engagement : “Le Collectif des acteurs de l’engagement est constitué d’une dizaine d’acteurs intermédiaires du monde de l’engagement citoyen (Benevolt, Big Bloom, Diffuz, KOEO, microDON, Vendredi, Pro Bono Lab et Wenabi). Il s’est formé en 2022 autour d’un projet commun : une étude pour mesurer l’impact de l’engagement citoyen sur les volontaires, associations et entreprises. Mais nous ne souhaitons pas nous arrêter là, notre objectif est de faire avancer tout l’écosystème en multipliant les actions collectives pour favoriser l’engagement citoyen.” – Mathieu Jubré, Associé, Directeur Marketing et Développement chez microDON

Quels sont les 8 enseignements de l’étude sur l’engagement sociétal en 2022 ?

En synthèse de l’étude, le Collectif des Acteurs de l’Engagement, présente les 8 enseignements à retenir sur l’engagement sociétal en 2022.

L’engagement a un immense potentiel de développement et d’impact social
L’engagement commence par de petits pas, soit des actions courtes
L’engagement à distance ouvre de formidables opportunités pour de nouvelles catégories de volontaires
L’engagement citoyen est une ressource clé pour les associations dans la pérennisation de leur activité mais leurs besoins ne sont aujourd’hui pas tout à fait comblés
L’engagement citoyen concerne toutes les entreprises, des PME aux grands groupes
L’engagement n’est pas un “don”, mais un échange : il a des multiples impacts bénéfiques pour le volontaire
L’engagement se traduit par un impact systémique dans la durée pour les personnes qui s’engagent comme pour leurs proches
Les intermédiaires jouent déjà un rôle clé dans l’engagement

Pour y voir plus clair, nous avons décidé d’analyser plus précisément la question du potentiel de développement et de l’impact du bénévolat. Le reste de l’étude est accessible par un lien en bas de l’article. 😉

Quel potentiel de développement pour l’engagement en France ?

L’étude nous démontre que parmi les 2 700 volontaires interrogés, 29 % d’entre eux se sont engagés pour la première fois en 2021. Cet engagement a pris la forme d’actions ponctuelles pour 43 % d’entre eux, d’engagement régulier pour 42 % et par de la gouvernance pour 8 % des répondants. A noter que parmi ces “29 %”, 60 % sont engagés uniquement via leur entreprise et 19 % uniquement sur leur temps de travail. Un signe positif que révèle l’étude est leur volonté de poursuivre leur engagement dans les années à venir pour 93 % d’entre eux.

Nous voyons cependant sur ce même schéma que 30 % des répondants n’ont pas redonné de leur temps en 2021, surtout en raison d’un manque de disponibilité (50%) mais également d’une difficulté à identifier les bonnes structures (36%) ou encore à rentrer en relation avec les associations (22%). Dans la même optique, nous pouvons analyser en plus des freins à la continuité de son engagement, maintenant les freins à devenir bénévole en 2021. Au delà du manque du temps qui est une variable non maîtrisée par les associations, nous observons plusieurs métriques qui peuvent être améliorées là aussi comme la difficulté de savoir à quelle structure s’adresser à 41 % ou encore la peur de ne pas être pertinent ou compétent à 38 %. Deux dernières données qui peuvent être améliorées en facilitant la mise en avant de dispositifs d’engagement comme avec France Bénévolat, Jeveuxaider.gouv.fr ou encore en informant sur les nouvelles modalités d’engagement comme avec le Télébénévolat pour que chacun s’y retrouve.

Cela étant, 39 % des volontaires interrogés ont indiqué ne pas avoir rencontré de freins.

Quels sont les impacts de l’engagement pour les différentes parties prenantes ?

Koreis montre dans l’étude que du côté des entreprises, l’engagement sociétal en 2022 a de nombreux impacts comme sur l’épanouissement des collaborateurs à 78 %, l’attractivité pour de potentiels salariés à 56 % ou encore la contribution à la transformation de leur organisation à 38%.

Dans la même lignée, les volontaires, que ce soit en entreprise ou en dehors de leurs activités professionnelles ont déclaré un sentiment d’utilité sociale à 84 % mais également le développement de nouvelles connaissances et compétences à 57 %, voire un réel changement de comportement même lors d’un engagement sur le court terme à 51%.

Pour les associations, le premier impact est bien évidemment la pérennité de leurs actions sociales à 87% grâce à ces nouvelles compétences et dons de temps, mais également un meilleur impact auprès de leurs bénéficiaires à 57 %.

Pour avoir accès à l’étude complète, cliquez-ici.

Pour recevoir toutes les études du secteur en avant-première, inscrivez-vous ici.