Fundorama 2017 : baromètre des métiers du fundraising
Publié le 16.02.2017
L’Association Française des Fundraisers a reconduit pour sa 4ème édition, l’étude Fundorama, premier observatoire français des métiers du fundraising.
Méthodologie de l’étude
Menée en juin 2016 auprès de 270 professionnels du développement des ressources et du mécénat, cette enquête a pour but de fournir une vision juste et prospective des métiers du fundraising et d’apporter une meilleure visibilité à la profession. Dans quelles organisations évoluent-ils ? Quelles sont leurs pratiques ? Mais aussi quelles sont leurs motivations ou leurs sources de satisfactions ? Avec Fundorama, l’AFF dresse le portrait des fundraisers et s’approche au plus près de la réalité de leur métier.
Les principaux résultats de l’étude 2017
Qui sont les fundraisers 2017 ? Une population globalement féminine, jeune et parisienne
A la découverte du profil de l’échantillon interrogé, le portrait type du fundraiser se dessine. Les acteurs ayant répondu à l’enquête sont plutôt jeunes, 37% ont moins de 35 ans, de sexe féminin à 73% et travaillant à Paris à 47%. Du débutant à l’expert en fundraising, le nombre d’années d’expérience dans la collecte de fonds connaît une forte dispersion. 58% des professionnels interrogés évoluent dans les métiers du fundraising depuis 3 à 10 ans. Signe du dynamisme et de l’attractivité du secteur, 25 % des interrogés ont moins de 3 ans d’ancienneté.
Le fundraising, un métier en constante évolution : 97% des sondés s’attendent à ce que les métiers du fundraising changent dans les 5 ans
Professionnalisation du métier, digitalisation, multiplication des acteurs et reconnaissance du métier… Décrit comme un secteur en perpétuel mouvement, les fundraisers ont conscience des évolutions qui agitent le secteur. Dans ce climat de fortes mutations, les professionnels interrogés se révèlent d’une nature confiante : 95 % d’entre eux se déclarent optimistes quant à l’avenir du métier.
Le vécu du métier de fundraiser : le travail dans le fundraising apporte une réelle satisfaction à 89% des sondés
La cause défendue par l’organisation (42%) et le sens trouvé dans leur travail (39%) sont les motivations principales des fundraisers pour exercer leur métier. La rémunération apparaît donc comme une motivation secondaire. 57 % des interrogés se disent prêts à gagner moins que dans un autre secteur pour continuer à y travailler. Les fundraisers expriment un fort attachement au secteur dans lequel ils évoluent (95%) et sont satisfaits de leurs conditions de travail, même s’ils reconnaissent que leur métier peut révéler des sources de tensions (64%).