Étude Admical et Pro Bono Lab sur le mécénat de compétences
Publié le 08.09.2014
L'engagement associatif a été déclaré Grande cause nationale 2014. Pour mieux connaître cette nouvelle facette de l'engagement des actifs dans le monde associatif, Admical et Pro Bono Lab ont lancé la première enquête sur le mécénat de compétences en France.
Qu’est ce que le mécénat de compétences?
C’est quand un salarié peut, encadré par l’entreprise, utiliser son temps de travail au profit d’un projet d’intérêt général. Près de 24 000 entreprises proposent à leurs collaborateurs de faire du mécénat de compétences en France (soit 15% des entreprises mécènes). Source : Admical – CSA 2014 « Le mécénat d’entreprise en France. »
Les grandes conclusions de l’étude
1. Un intérêt récent et croissant des entreprises pour le mécénat de compétences
Parmi les entreprises répondantes qui pratiquent le mécénat de compétences, la moitié l’ont mis en place au cours des 3 dernières années, et 1/4 dans les 12 derniers mois.
2. Pourquoi les entreprises en font-elles ?
34% des entreprises interrogées font d’abord du mécénat de compétences pour accompagner leurs partenaires (87% des missions sont réalisées au profit d’associations). Ensuite, il s’agit pour l’entreprise d’impliquer (25%) et de fédérer (20%) ses collaborateurs. Enfin, pour 7% des entreprises impliquées, le mécénat de compétences est un moyen de renforcer leur ancrage territorial.
3. Comment les entreprises le pratiquent-elles ?
On observe une grande diversité des situations dans la mise en œuvre opérationnelle du mécénat de compétences : le temps d’engagement accordé aux salariés varie (de moins de 2 jours à plus d’une semaine) ; les missions se font individuellement (52% des missions proposées) ou en équipe (48 %). Les compétences professionnelles sont à l’honneur dans les missions réalisées par les collaborateurs : 54 % des entreprises proposent uniquement ou majoritairement des missions qui les mobilisent.
2/3 des entreprises répondantes qui font du mécénat de compétences ont formalisé au moins 1 dispositif (par exemple la possibilité pour tous les collaborateurs de l’entreprise de s’impliquer 3 jours dans l’année pour des projets soumis par un appel à projet dédié).
L’enquête montre également que de nombreuses entreprises qui n’en font pas aujourd’hui souhaitent se lancer dans les 3 ans (36%).