Baromètre 2014 de la générosité : les donateurs français ont été plus généreux

En 2014, la générosité des français s’est traduite par une progression de +2,4% des dons reçus par les organisations d’intérêt général par rapport à 2013. Cette croissance est surtout portée par une plus grande générosité des donateurs dont le don moyen en chèques et autres (chèques, don en ligne, virement…) a progressé de 5% entre 2013 et 2014 pour atteindre 60,6€ en 2014 contre 57,9€ en 2013.

Des fonds privés indispensables au maintien des programmes d’intérêt général des associations et fondations

France générosités rassemble 83 associations et fondations d’intérêt général qui font appel à la générosité du public. Sur ces 83 organisations, 42 dépendent à plus de 80 % des ressources privées pour mettre en place leurs programmes d’utilité sociale. Les dons des donateurs français garantissent l’indépendance et la liberté d’actions des associations et fondations. Sans ces fonds privés, ce sont des programmes concrets qui sont arrêtés et des bénéficiaires qui ne sont pas aidés par nos organisations.

Les grandes conclusions du Baromètre de la générosité 2014 de France générosités

Les dons aux associations et fondations d’intérêt général ont progressé de 2,4% en 2014 dans un contexte d’inflation de 0,5%.
La générosité des français reste saisonnière et très concentrée sur la fin de l’année : 42 % des dons sont faits sur le dernier trimestre de l’année (octobre/novembre/décembre) dont la moitié sur le mois de décembre.
L’augmentation de la générosité des français en 2014 est portée par des donateurs qui ont été plus généreux en augmentant leur don moyen aux organisations d’intérêt général :

o Chèques et autres : un don moyen de 60,6 € en 2014 contre 57,9€ en 2013 soit une progression de 5% ;

o Le don moyen en ligne passe de 94€ en 2013 à 105€ en 2014, soit le don moyen le plus élevé depuis 4 ans ;

o Prélèvement automatique mensuel : en 2014, le don moyen est de 12,8 € contre 12,7€ en 2013.

Les donateurs français sont des donateurs fidèles : 93% des dons sont faits par des donateurs ayant déjà soutenu financièrement l’organisation. Il est de plus en plus difficile de convaincre de nouveaux donateurs : en 2014, les nouveaux donateurs représentent 7% des dons versés contre 8,6% en 2011.
La façon de donner des français évolue : en 2014, 41% des dons proviennent de prélèvements automatiques (contre 37% en 2011) et 59% des dons sont faits par chèques et autres.
Les volumes de dons collectés par internet continuent leur progression : une croissance +17% en 2014 mais constituent une part encore limitée puisqu’ils ne représentent au global que 5,8% des dons. Cette progression des dons collectés en ligne en 2014 a été favorisée par un don moyen beaucoup plus important : 105€ en 2014 contre 94€ en 2013.

Qui sont les donateurs français ?

En termes de profil, il s’agit plutôt d’une femme : 54 % de ceux qui se déclarent donateurs sont des femmes. 51% des sondés se déclarant donateurs ont plus de 50 ans alors qu’ils ne représentent que 46 % de la population française.

Les personnes diplômées du supérieur sont également plus sensibles à l’acte de don : 24% des donateurs ont Bac+3 alors qu’ils représentent 18% de la population. La religion est également un facteur favorisant le don : 69% des donateurs se déclarent d’une pratique religieuse. En termes de revenus du ménage, 44% des donateurs déclarent avoir au moins 2 300 euros de revenu mensuel, 22 % des revenus entre 1500 € et 2300€, et 19% des revenus inférieurs à 1500 € (15% ne souhaitent pas répondre à la question de leurs revenus).

Quelles causes mobilisent les français ?

Une diversité de causes suscite l’intérêt et la mobilisation de français. Les causes les plus plébiscitées chez les français sont des causes de proximité et elles restent assez stables d’une année à l’autre : l’aide et la protection de l’enfance est la première cause jugée prioritaire et est citée par 38 % des sondés ; la lutte contre l’exclusion et la pauvreté est plébiscitée par 31 % des français et le soutien à la recherche médicale par 30% des français.

Les associations et les fondations ont besoin de la générosité des français pour répondre aux besoins croissants auxquels elles font face.