escalier de couleur

Assurances-vie en faveur des associations et fondations : une ressource avec un fort potentiel mais encore inexploité

Publié le 04.09.2009

  France générosités et ses membres ont commandité à TNS Sofres fin 2008 une étude sur le potentiel des contrats d’assurance-vie au profit des associations et fondations. Grâce au soutien du Crédit Mutuel et du Ministère en charge de la vie Associative, nous avons pu retirer de cette étude des enseignements tout à fait essentiels, […]

 

France générosités et ses membres ont commandité à TNS Sofres fin 2008 une étude sur le potentiel des contrats d’assurance-vie au profit des associations et fondations. Grâce au soutien du Crédit Mutuel et du Ministère en charge de la vie Associative, nous avons pu retirer de cette étude des enseignements tout à fait essentiels, dont vous retrouverez les plus importants ci-dessous.
Pour mesurer le potentiel des contrats d’assurance-vie aux associations et fondations, nous avons interrogé plus de 5 000 personnes, représentatives de la population française âgées de 40 ans et plus, et propriétaires de leur résidence principale.
Au sein de cet échantillon, 5% ont déclaré avoir déjà pensé ou qu’ils pourraient envisager de souscrire un contrat d’assurance-vie au profit d’associations et fondations.
Qui sont-ils ?
On retrouve dans ses souscripteurs potentiels davantage de femmes, personnes célibataires, sans descendants directs, d’un niveau d’études élevé, habitant en agglomération parisienne et ayant  des revenus supérieurs à 3000€… soit un profil assez similaire à ceux qui pourraient envisager de faire un legs.
Quelles motivations ?
Pouvoir rester maitre de son capital jusqu’à la fin constitue le premier levier d’incitation des français face à cette démarche de soutien des associations et fondations.
L’atout simplicité pour le souscripteur mais aussi les conditions d’accès faciles et sans coût pour l’association ou fondation choisis font aussi partie des atouts séduction de la démarche… mais sans que celle-ci en profite pleinement à ce stade.
Quels freins ?
En effet, si, de manière logique le principal frein face à l’idée de souscrire un contrat d’assurance vie au profit d’associations ou fondations est la crainte de priver ses proches.
L’autre frein, fondamental, est le manque d’information sur le sujet : la possibilité de souscrire un contrat d’assurance au profit d’associations ou fondations semble assez évidente (pour 59% de l’échantillon) mais l’information sur le sujet reste superficielle. Les modalités techniques ne sont que très partiellement maitrisées : sur l’ensemble des questions, une très large majorité des personnes interrogées ont donné au moins une réponse fausse. Par ailleurs, ces résultats sont confirmés par le sentiment d’être mal informé exprimé par 2/3 de l’échantillon.
Quelle action ?
France générosités va réunir à partir de septembre un groupe de travail en vue de faire un état des lieux avec les banques et les assureurs  et de proposer des solutions en vue de développer cette ressource encore inexploitée.
escalier de couleur inversé