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1er Baromètre de la Mesure d’Impact Social

Publié le 24.02.2017

KPMG a restitué le 23 février son premier baromètre de la mesure d'impact social.

KPMG a restitué le 23 février les résultats de son premier baromètre de la mesure d’impact social. L’étude a été réalisée à partir des résultats de 366 répondants à un questionnaire en ligne, dont voici les principales conclusions.

Comprendre la Mesure d’Impact Social en 1 min

40 % des acteurs de l’ESS et plus d’un tiers de leurs bailleurs de fonds déclarent mener des démarches de mesure d’impact social

Près de 20 % des structures interrogées ont intégré la mesure d’impact social à leur gestion quotidienne. Une proportion similaire (21,7%) n’y a recours que ponctuellement. Près d’un tiers des acteurs et des bailleurs de fonds déclarent également envisager de mesurer leur impact social dans un futur proche, considérant que le sujet sera probablement amené à prendre de l’ampleur.

Pourtant, tous les acteurs de l’ESS ne recourent pas à la mesure d’impact social. Les entreprises sociales sont en avance sur les autres structures – près de 50% d’entre elles ont déjà mis en place une démarche de mesure. L’âge de la structure est aussi un facteur de différenciation. « Les plus jeunes structures sont les plus en avance sur la mesure d’impact social ; elles font montre d’un intérêt pour la démarche supérieur à la moyenne. » précise Bernard Bazillon.

Mesure d’impact social : des objectifs atteints pour 71 % des répondants

  • Pour 85 % des acteurs interrogés, l’amélioration de l’activité de financement est l’objectif le plus important. Au-delà d’atteindre des objectifs concrets, les acteurs de l’ESS estiment également les effets de la mesure d’impact social sur leur activité, leur communication et leur organisation.
  • Près de 80 % des répondants déclarent que la mesure d’impact social a conduit à changer la façon dont ils perçoivent le rôle et la mission de leur organisation.
  • Plus de 83 % d’entre eux déclarent également que cette démarche a fait évoluer la façon dont leur organisation communique sur son activité.

 

Les coûts et la complexité des outils d’évaluation : difficultés pour la moitié des répondants

Autre frein mis en avant par les répondants : la faible utilité perçue de la démarche de mesure (presque un tiers des réponses). Un certain nombre de structures estime que les effets positifs de leur activité sont visibles au quotidien : la mesure d’impact social est alors perçue comme une simple confirmation de faits déjà appréhendés par la structure et ses parties prenantes.

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