IA générative - retour sur la matinée Simplon x META

Dans le cadre de la collaboration France générosités avec META, nous apportons plusieurs opportunités aux organisations membres. (Plus d’infos ici). Le 10 décembre dernier, sur l’invitation de META, une trentaine de membres de France générosités a pu participer sur une matinée à une initiation à l’IA générative réalisée par Simplon avec au programme.

Panorama de l’IA générative : présentation des différents outils existants, de la polyvalence de leurs capacités (texte, images, son, vidéo) et de la diversité des cas d’usages
Mise en pratique de l’IA générative avec une prise en main des différents outils via des mises en situation concrètes
Sensibilisation aux enjeux et au bon usage de l’IA générative : présentation des limites et des marges de progrès afin de maximiser les opportunités et le bon usage de ces technologies.

Décryptage des principaux enseignements avec 5 membres de France générosités, que ce soit au sein des services collecte ou communication : Action Education, l’hôpital Fondation Adolphe de Rothschild, la Fondation du Patrimoine, l’ACAT-France, La Cimade et les SNSM – Sauveteurs en mer.

“Les IA génératives ne comprennent pas le langage humain”

“J’ai eu la chance d’assisté à l’atelier sur les IA génératives, organisé par Simplon.co et Meta, avec l’intervention de Frédéric Bardeau. J’ai découvert à quel point ces outils pouvaient révolutionner la création de contenus (texte, image, vidéo, son) tout en posant des questions éthiques et écologiques. Saviez-vous, par exemple, qu’une IA a permis de générer une nouvelle formule d’antibiotique ? Mais qu’une requête lancée sur une IA est 40 fois plus coûteuse écologiquement que sur un moteur de recherche ?

L’IA a ses limites : dans sa conception même. Les IA génératives ne comprennent pas le langage humain : elle le transforme en chiffre pour le restituer selon un principe de récurrence et de probabilité avec des taux d’hallucinations (de réponses fausses ou approximatives) variant de 8 à 40 %. En s’appuyant sur les données importées à un temps « T », les réponses proposées comporteront toujours des biais culturels, politiques…

Néanmoins, elle offre des pistes incroyables de réflexion et de travail sur l’inclusivité et l’accessibilité. Grâce à l’IA il est possible de rendre les contenus accessibles à tous : lire des textes à des non-voyants, décrire des images, transcrire des vidéos, mais également créer un avatar virtuel en LSF. Pour les « dys » elle peut réexpliquer une réponse à l’infini et de manière différente à chaque fois.

Pour bien l’utiliser, il faut la voir comme un assistant et apprendre à rédiger des prompts précis. Une belle matinée d’exploration, avec une conclusion claire : l’IA, c’est maintenant, et il faut en faire un usage responsable.”

Apolline WEBER, responsable Digital de l’hôpital Fondation Adolphe de ROTHSCHILD

“un outil prédictif plus que cognitif”

“Cette formation à l’IA avait l’originalité de revenir sur le sens étymologique de l’outil, c’est à dire « intelligence » pour « information » en anglais. Plus encore, d’expliquer comment cela fonctionne concrètement : comme un outil prédictif plus que cognitif. Cela aide à prendre conscience de son potentiel mais également de ses limites. Enfin, j’ai apprécié que le formateur soit motivant mais tout en gardant un esprit critique, notamment pour ce qui est de l’impact écologique très important de cet outil.”

Nicolas Anglade, community Manager de la Fondation du Patrimoine

“Les OSBL dans leur ensemble doivent prendre le taureau par les cornes”

“Initialement, je me suis rendue à la formation sur l’IA générative organisée par Meta et Simplon.co, dans une optique plutôt exploratoire. L’objectif n’était pas tant de m’en servir pour mon association que de recueillir des exemples d’usage, afin de confirmer, puisque j’avais un biais assez négatif a priori, que son utilisation n’était pas pertinente pour mon organisation. Pourtant, j’ai été impressionnée par les possibilités offertes par l’intelligence artificielle. En glanant tout ce qui existe ou presque sur Internet, elle peut par exemple nous permettre une veille sur le secteur associatif beaucoup plus large que ce que nous pourrions apprendre seuls, et par « sa connaissance » étendue, nous proposer des solutions concrètes dans nos métiers, de fundraisers notamment.
Au-delà de bénéfices professionnels indiscutables, comme le gain de temps (appui à l’analyse de données parfois considérables, aide à la rédaction ou la production de contenus multimédias etc.), il est également important de se former à l’usage de l’IA, parce que les OSBL dans leur ensemble doivent prendre le taureau par les cornes, et ne pas se laisser dépasser par un monde qu’elles ont justement besoin de comprendre de façon précise pour pouvoir le rendre meilleur. Cela passe aussi par un ancrage dans la modernité ! La formation m’a permis d’appréhender cette nécessité tout en me sensibilisant à ses faiblesses, afin que l’IA générative reste bel et bien un atout, grâce à un usage toujours maîtrisé. En bref : merci France générosités !”

Alexia Houel, responsable collecte de fonds à l’ACAT-France

“comme le dirait l’IA elle-même « L’intelligence artificielle a le pouvoir de transformer le secteur caritatif, [..]”

“L’atelier d’initiation aux IA génératives qui s’est tenu le 10 décembre dernier dans les locaux du Conseil Régional a réussi à nous faire comprendre les rouages techniques de cet outil « magique ». On en aussi exploré le potentiel en matière de rédaction et de génération d’images tout en prenant connaissance de ses limites – encore très réelles. Notre curiosité a été piquée même si les applications dans notre quotidien professionnel se résument encore à quelques essais par ci par là, pas encore très sérieux. Et comme le dirait l’IA elle-même « L’intelligence artificielle a le pouvoir de transformer le secteur caritatif, en nous aidant à identifier les besoins des communautés, à optimiser les ressources et à amplifier l’impact de nos actions pour un monde plus équitable. » (citation IA, 16 décembre 2024)”

Louise Lacombled, communication interne et Aurélie Duval, chargée de projets digitaux, La Cimade

“une belle expérience, à la fois technique et humaine”

“Lors de cette demi-journée d’initiation à l’IA générative avec META et Simplon, j’ai vraiment été frappée par la puissance et la complexité de ces outils, mais surtout par la simplicité qu’ils peuvent avoir… si on sait les utiliser correctement. Le concept de prompt m’a particulièrement marquée. En gros, tout part de là : comment on pose une question ou donne une consigne peut tout changer dans le résultat obtenu. J’ai découvert qu’un bon prompt mène à des réponses précises et pertinentes. Mais mal formulé, ça peut donner quelque chose de complètement à côté de la plaque.

Ce qui m’a plu, c’est qu’on ne nous a pas juste donné des infos techniques ; on a aussi parlé des biais possibles et des limites de ces IA. Ça m’a fait réfléchir sur la manière dont je pourrais utiliser ces outils dans mon quotidien ou mes projets, tout en restant lucide sur leurs impacts. En somme, c’était une belle expérience, à la fois technique et humaine !”

Stéphanie Rakotomanga, chargée de communication et marketing digital, Action Education

“Pour une fois, une innovation technologique ne crée pas de fracture numérique”

“J’ai eu la chance de participer à cette matinée d’initiation à l’IA avec Simplon et Meta le 10 décembre dernier. Par le passé, j’avais très rapidement utilisé l’IA pour de l’aide à la rédaction d’annonces publicitaires, mais j’ai réellement pris conscience de sa puissance grâce à cette matinée très riche en enseignements. Je ne me doutais pas de la complexité de l’IA. Je pensais que les modèles apprenaient au fur et à mesure, alors qu’ils sont en fait prisonniers de leurs données d’entraînement, qui s’arrêtent à un moment donné (l’exemple du premier ministre « actuel » en France est flagrant, pour Le Chat Mistral, il s’agit d’Elisabeth Borne !).

Certes, l’IA a ses limites et défauts, mais je suis persuadée qu’il s’agit d’une aide qui peut être très utile, tant que l’on fait un bon prompt et que l’on vérifie les informations. Il faut vraiment la voir comme une aide et un “compagnon”, tout en ayant un usage responsable. Pour une fois, une innovation technologique ne crée pas de fracture numérique. Tout le monde peut utiliser l’IA !

Merci beaucoup à France générosités pour cette invitation !”

Marianne Cossin, chargée de communication digitale, SNSM – Sauveteurs en mer

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