Étude sur la rénovation de l’intérêt général en France
Publié le 20.05.2013
Une étude sur la rénovation de l'intérêt général en France pour l'Institut Pasteur a été menée par la junior entreprise de Sciences Po
Cette étude donne une définition qui se veut évolutive de la notion d’intérêt général, en s’appuyant tout d’abord son analyse historique, puis en comparant l’intérêt général, tel qu’il est entendu en France, à des études de cas dans d’autres pays comme la Finlande ou le Brésil. Enfin, des propositions sont faites pour rénover l’intérêt général en France, comme assurer un financement durable des actions d’intérêt général ou encore favoriser l’engagement des citoyens.
L’étude insiste sur le caractère évolutif de la notion d’intérêt général dans la société française et notamment sur la remise en cause du monopole de l’Etat sur ses activités. La première raison invoquée pour expliquer l’affaiblissement du monopole de l’Etat est l’impact de la décentralisation dans la répartition des pouvoirs publics sur les territoires. L’étude met aussi l’accent sur la légitimité grandissante d’un nouvel acteur qu’est la société civile, de part la confiance qu’elle inspire à la société, ainsi que sa connaissance du terrain.
En résumé, cette étude conclue qu’il n’y pas nécessairement de concurrence entre l’Etat et le secteur philanthropique dans le domaine de l’intérêt général, leurs actions étant en fait complémentaires et ne pouvant se substituer l’une à l’autre. Finalement, l’Etat doit agir pour encourager la vivacité citoyenne en termes de philanthropie, en développant ou en maintenant des dispositifs institutionnels et fiscaux favorables.