Baromètre de la confiance 2016 du Comité de la Charte
Publié le 25.10.2016
Le Comité de la Charte a publié le 19 octobre 2016 la 9ème édition de son baromètre de la confiance.
Les français font confiance aux associations et fondations
La tendance ne cesse de se renforcer depuis 2011, les associations et fondations faisant appel aux dons sont plébiscitées par les Français pour conduire des actions d’intérêt collectif dans de nombreux domaines
- la lutte contre la pauvreté et l’exclusion (+ 12 pts)
- le soutien des projets dans les pays en développement (+ 12 pts)
- la recherche médicale et lutte contre les maladies (+ 12 pts)
- l’aide aux personnes malades et handicapées (+ 10 pts par rapport à 2012)
- l’aide d’urgence aux populations victimes de catastrophes naturelles ou d’épidémies (+ 10 pts)
- la protection de l’environnement (+ 16 pts)
- la défense des droits de l’homme (+ 11 pts par rapport à 2012).
Cette année, l’accent est mis sur deux nouveaux items : l’aide et l’accompagnement des réfugiés et demandeurs d’asile et l’aide aux victimes de conflits dans le monde, pour la prise en charge desquels les associations et fondations recueillent plus de 50 % de la confiance des Français.
Par ailleurs, quelques mois après la COP21, la confiance dans les associations et fondations pour agir pour la protection de l’environnement fait un bond de 7 points par rapport à 2015 (55 % vs 48%).
Une confiance stabilisée et qui se renforce chez les jeunes
En 2016, plus de la moitié des Français redisent leur confiance dans les associations et fondations faisant appel aux dons (56 %), alors que d’autres institutions comme les partis politiques souffrent d’une perte de crédit très forte depuis quelques années.
Les moins de 35 ans témoignent d’un niveau de confiance à l’égard des associations et fondations faisant appel aux dons sensiblement comparable à celui de la moyenne des Français; ils s’y fient encore plus pour la conduite de missions telles que la lutte contre la pauvreté et l’exclusion (71 %), le soutien des projets dans les pays en développement (69 %), l’aide aux personnes malades et handicapées (65 %) et la recherche médicale et la lutte
contre les maladies (57 %).