3ème édition du baromètre sur les e-donateurs en France
Publié le 07.03.2013
Pour la troisième année, l'agence Limite, en partenariat avec l'Ifop et mailforgood, publie la nouvelle édition de son baromètre sur les e-donateurs en France.
Cette édition compile un sondage réalisé par l’IFOP auprès d’environ 600 e-donateurs (déclarant donner régulièrement ou de temps en temps), un benchmark de 102 associations et fondations et les résultats d’un questionnaire auprès de 15 organisations.
27% des interviewés déclarent donner régulièrement ou de temps en temps sur internet. Cette enquête fait ressortir une progression de 6% par rapport à la dernière édition, avec une forte progression chez les 65 ans et plus.
Considéré à l’origine comme un canal de don priorisé pour les urgences, les résultats du sondage révèlent une banalisation du don par internet : en effet, si les dons classiques « hors urgence » restent stables, les dons faits à l’occasion d’urgence ont perdu 12 points par rapport à la dernière enquête. Cette baisse peut toutefois être en partie attribuée au fait qu’il n’y a pas eu d’urgences médiatisées depuis plusieurs mois.
Pour un e-donateur sur deux, donner via internet n’a pas eu d’impact sur les dons qu’ils pouvaient faire par ailleurs.
Les trois premières causes prioritaires pour les e-donateurs sont les mêmes que pour les donateurs : recherche médicale, aide et protection de l’enfance et lutte contre l’exclusion et la pauvreté.
Plus des ¾ des e-donateurs envisagent de refaire un don sur internet dans les 12 prochains mois.
Résultats du benchmark de 102 organisations réalisé en décembre 2012 sur 50 items regroupés en 5 grandes thématiques : référencement, accessibilité et transparence, contenus, interactivité et réseaux sociaux et interactions financières.
Il ressort de ce benchmark, par rapport à celui réalisé en 2011, une meilleure présence sur les réseaux sociaux, une concentration des interactions financières sur le don en ligne (versus boutiques en ligne) et des contenus plus adaptés au digital. Par contre, les résultats de ce benchmark font ressortir un recul par rapport à 2011 en terme d’investissement dans le trafic, la transparence et une mauvaise prise en compte de l’accessibilité sur les tablettes et Smartphones.
Pour compléter cette étude, les auteurs ont interrogés 15 professionnels du web. Comme l’année précédente, le poids du don en ligne est en progression dans l’ensemble de la collecte de l’organisation. En moyenne, il se situe à 8,83% en 2012 contre 7,69% en 2011. Le don moyen est également en progression en 2012 pour atteindre un montant de 136,59€.